Odeur désagréable dans l’appartement. Que se passe-t-il ensuite ?
Une odeur désagréable dans le logement peut considérablement nuire au bien-être. Qu’il s’agisse d’une odeur de moisi, d’une forte odeur de cuisson ou même d’une odeur de moisissure, il est important de prendre des mesures appropriées pour remédier au problème. Outre les mesures pratiques, il existe également des possibilités juridiques à la disposition des locataires en Suisse pour trouver une solution.

Recherche de solutions aux conflits : le dialogue direct avec le bailleur
Pour trouver une solution constructive, il est conseillé de chercher le dialogue direct avec le propriétaire. Les malentendus ou la méconnaissance de l’ampleur du problème peuvent être clarifiés de cette manière. Le locataire doit informer poliment mais fermement le propriétaire du problème et lui demander de trouver une solution commune.
Avis des défauts et obligations d’agir du bailleur selon les articles 257g et 259 CO
Selon l’article 257g du Code suisse des obligations (CO), le locataire est tenu d’informer le bailleur des défauts et des dommages dans le logement. Cela inclut également les odeurs désagréables. Le locataire devrait donc informer le bailleur par écrit du problème d’odeur, en décrivant précisément l’odeur (article 257g CO). Le bailleur est en principe tenu de prendre des mesures raisonnables pour remédier au problème. Toutefois, le locataire est tenu de signaler les défauts causés par de petits incidents, qui peuvent être considérés comme des incidents normaux.
Les travaux de nettoyage ou de réparation nécessaires à l’entretien peuvent être réparés.
les objets qui ne peuvent être éliminés que par l’usage local et à ses frais (article 259 CO).
Réduction de loyer selon l’article 259a CO : une option en cas de dégradation importante de la qualité du logement
Si le bailleur reste inactif ou si les mesures prises ne suffisent pas, le locataire peut demander une réduction de loyer conformément à l’article 259a CO. Cela se justifie si l’odeur diminue considérablement la qualité de l’habitat. Le montant exact de la réduction de loyer dépend de la gravité du problème d’odeur et doit être soigneusement examiné au cas par cas.
Résiliation immédiate pour juste motif selon l’article 266g CO : si l’odeur met en danger la santé ou rend le logement inhabitable
Dans des circonstances très improbables, le locataire peut envisager une résiliation immédiate pour de justes motifs, conformément à l’article 266g CO. Cela est justifié si l’odeur met en danger la santé du locataire ou rend le logement inhabitable. Une telle résiliation doit toutefois être mûrement réfléchie et, le cas échéant, faire l’objet d’une consultation juridique.
Demandes de dommages et intérêts selon l’article 97 CO et l’article 259a CO : en cas de faute du bailleur
Si l’odeur est due à une faute du bailleur, le locataire peut réclamer des dommages et intérêts conformément à l’article 97 CO. Cela pourrait être le cas si le propriétaire était au courant d’un problème de moisissure, mais n’a pas réagi de manière appropriée. Il est recommandé de demander un conseil juridique afin d’examiner les chances de succès et les droits éventuels conformément au droit suisse du bail.
Mot de la fin
Il est important de noter que chaque cas doit être considéré individuellement et que les possibilités juridiques mentionnées dépendent de différents facteurs. Dans la plupart des cas, la communication avec le propriétaire est la première étape pour aborder le problème des odeurs et trouver une solution commune. Si cela n’aboutit pas au résultat escompté, les démarches juridiques susmentionnées peuvent être envisagées conformément au droit suisse du bail, en particulier les articles correspondants du Code des obligations, afin de faire valoir le droit à un logement décent et sans odeurs.